OUVERTURE

Publié le 7 Juin 2014

La poésie doit ouvrir le regard du lecteur sur son âme.

Parfois les portes sont grandes et lumineuses, parfois c'est un soupirail caché par quelques herbes folles, ailleurs il faut prendre son envol pour dénicher la lucarne.

BAOBAB est un roman poème pour lecteurs spéléologues.

En lecture rapide, sa nature extérieure offre des paysages variés, paisibles ou toumentés, au service d'une aventure assez classique, parfois surprenante, ponctuellement violente. Pas de quoi casser cinq pattes à mon coincoin mais pas désagréable (quoique!)

En mode lent, Lontodiof fait emprunter au lecteur les boyaux tortueux de ses(au lecteur) sens et ce qui paraissait anodin devient magique. Posologie: Pas plus d'un chapitre le soir au coucher. Votre âme vous aspirera comme un maelström.

Le parti pris de la prétention, caractéristique du créateur même ouvertement modeste, bon ou mauvais au regard de la critique, n'empêche pas le travail d'humilité au quotidien ni l'humilité subie.

Quant à l'emploi de la troisième personne, plutôt que vanité il est ici distanciation.

Le génie avéré d'une oeuvre ne fait pas pour autant de son auteur un génie mais un simple vecteur touché ponctuellement par la grâce.

Ce site, c'est mon côté batteleur de foire. Et Je n'arrive pas à avoir honte, même quand je suis puant de vanité. Ca me fait plutôt comme un acteur qui jouerait un rôle de fumier. Bah! Tant que je ne fais de tort à personne, tant pis si j'entends le clairon qui sonne, que ce soit pour mon imbécilité ou pour ma gloire.

Ne quitte cependant pas cette page, lecteur agacé, sans avoir lu dans les pages d'à côté "La muse morte" qui est l'un des plus beaux chant qui soit.

Rédigé par César Lontodiof

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